Publié le 30 janvier 2025

Actus et brèves

La vallée du Valouzin 2050 : Atelier prospectif de transition

Sur la base d’une démarche collaborative nationale lancée en 2023, Guillaume Faburel propose une réflexion collective sur le devenir biorégional de la vallée du Valouzin en 2050.

Nous le savons maintenant fort bien, urbanisation et métropolisation ont des effets écologiques dramatiques : artificialisation des terres et bétonisation des sols, exploitation de toutes les ressources et pollutions en cascade. Et cela ne va pas aller en s’arrangeant. Selon le FMI, en 2100 74 % de la population mondiale, qui sera à 80 % urbaine, vivra plus de 3 semaines de canicule mortelle par an. Dès lors, à moins de laisser les revenus trier celle-ceux qui auraient la possibilité de s’éloigner, abandonnant ainsi tous les précaires et les déclassés, il y a urgence à passer de l’aménagement urbanistique (celui des concentrations métropolitaines) au ménagement écologique (celui de relocalisations dans la communauté biotique).

Pour les informations pratiques, rdv chez la Pimenterie.

 

— Compte rendu —

Comment penser l’avenir de la vallée du Valouzin dans une perspective biorégionale 2050 ? C’est à cette question que les participants de l’atelier Perspectives Bio-Régional 2050 se sont proposés de répondre ce mardi 18 mars à la Pimenterie. Cette rencontre animée par Guillaume Faburel, géographe enseignant-chercheur et membre du Mouvement Post-Urbain et trois étudiants en préparation de thèse, a porté sur les perspectives imaginables des quatre villages (Tramayes, Saint Point, Bourgvilain et Ste Cécile) du sud Mâconnais. La soirée a débuté par une introduction et un diagnostic synthétique du territoire, suivis de trois ateliers thématiques de 40 minutes dans lesquels les participants se sont répartis. Les thèmes abordés étaient l’autosubsistance, les solidarités et entraide, le patrimoine et paysages.
Ce rendez-vous a permis de mettre en discussion les imaginaires formulés par les habitants, quelques représentants du monde associatif ainsi que l’Institut Tramayes et ses étudiants. Il s’agit d’alimenter la réflexion à partir de faits et de constats sensibles sur les alternatives territoriales en privilégiant des formes de localisme dans l’organisation des villages. Les échanges ont permis de questionner ce qui a de l’importance pour l’avenir du territoire selon le regard des participants, notamment comment repenser les modes d’habiter, les déplacements, les logements, ainsi que la consommation et la production alimentaire. Il a aussi été question d’aborder la question des énergies à produire et de leur quantité, tout en réfléchissant aux métiers de la ruralité dont la vallée aurait besoin pour parvenir à cet avenir biorégional.
Enfin, l’atelier s’est clôturé par un temps de restitution, où chaque animateur.trice de groupe a reformulé les idées évoquées, ainsi qu’un temps de débat sur les possibilités de nouvelles gouvernances locales.

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