« Un certain discours n’a de cesse de renvoyer le travail à son étymologie, « tripalium », soit un instrument de torture. Il ne serait alors qu’une « valeur de droite » auquel il faudrait opposer le « droit à la paresse » car le travail serait en lui-même source de destruction. Cette vision est régulièrement renvoyée par les mass médias à la décroissance. Pourtant, produire de manière plus écologique, localement, et en utilisant moins d’énergies exige un surcroît de travail. À l’inverse d’un débat binaire opposant le travail dans une version stakhanoviste à une oisiveté parasitaire, la décroissance invite à une pensée dialectique entre le travail et le repos : il s’agit de redonner du sens à chacun des deux . »
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